Les 6 règles d’or pour créer une bonne vidéo pour votre boite

Les 6 règles d’or pour créer une bonne vidéo pour votre boite

Comment faire une bonne vidéo pour son entreprise ? Quels sont les conseils pour créer une vidéo pour votre business qui restera dans les mémoires, captera l’attention et délivrera votre message ?

Nous produisons des dizaines de vidéos chaque année. Des startups aux grands comptes. Voici ce que nous avons appris :

#1. Choisissez ce que vous voulez accomplir

C’est la question à vous poser avant toute chose. Genre, vraiment. Quel objectif souhaitez-vous atteindre avec cette vidéo ?

  • Vous faire connaître auprès de nouveaux prospects ? Faire comprendre à vos clients l’intérêt de votre activité / produits ?
 
  • Partager votre mission pour renforcer votre branding et votre marque employeur ?
 
  • Rassurer et convaincre vos clients juste avant l’achat ?
 
  • Vous différencier de vos concurrents et amener les gens à vous choisir ?
 

Mine de rien, cette simple question va avoir une incidence énorme sur la suite.

Que ce soit en terme de format. Par exemple, si vous voulez rassurer vos clients juste avant l’achat, privilégiez des témoignages clients vidéo. 

Et de message : une vidéo explicative ne se conçoit pas du tout comme une vidéo publicitaire sur une activité déjà bien connue.

Le pire, c’est d’essayer de tout faire en une vidéo. Ou de démarrer la fleur au fusil sans avoir réfléchi à cela en amont. Un indice : ça ne marche jamais !

#2. Le fond avant la forme

On le sait, ça peut paraître contre-intuitif car le visuel est la première chose qui vient en tête en pensant à une vidéo.

Mais la réalité, c’est que la réussite d’une bonne vidéo passe d’abord par la qualité et la pertinence de son message.

Tout le reste ne fera qu’en découler. Et viendra servir le message et aider son impact et sa mémorisation auprès de votre audience.

C’est quoi une vidéo qui privilégie la forme au détriment du fond ? Une vidéo que vous regardez : “humm, c’était sympa… mais c’était pour quoi déjà cette vidéo ?” (OK, avez-vous vraiment envie que vos clients se disent ça après voir vu votre vidéo ?)

Donc ne négligez pas le script de votre vidéo. Vraiment. C’est une pièce essentielle à la réussite du projet.

#3. Mieux ne vaut pas avoir de vidéo qu’une vidéo ratée !

Dans un paysage où l’offre de vidéos qui s’est radicalement professionnalisée ces dernières années, avoir une vidéo au look trop “amateur” fera plus de mal à votre image de marque que ne pas avoir du tout de vidéo. (Clairement, mauvaise idée !)

Pour une vidéo en prise de vue ou avec tournage, la lumière, la qualité d’image et le cadrage choisi sont super importants.

Pour une vidéo motion design, la qualité et le style des illustrations seront essentiels. Important aussi de garder une unité stylistique pendant toute la vidéo (c’est typiquement le genre de détails qui font “amateur”).

Enfin, une voix-off professionnelle fait encore partie des éléments qui donnent un vrai côté pro dans l’esprit de beaucoup d’utilisateurs. (En plus de renforcer l’impact et la mémorisation de votre message.)

#4. Sachez à qui vous allez vous adresser

La clé d’un message percutant, c’est aussi la connaissance de votre cible. Savoir à qui vous vous adressez.

Quelles sont les envies, les peurs ou les interrogations de vos clients que vous devrez adresser dans la vidéo.

Quel est le niveau de connaissance qu’ils ont déjà de votre activité / produit ? Qu’avez-vous besoin de leur dire pour les convaincre ?

Il n’y a rien de pire que de regarder une vidéo pleine d’un jargon qu’on ne maîtrise pas. Ou à l’inverse, remplie d’évidences dont on est déjà convaincu.

Chaque spectateur doit avoir l’impression que la vidéo ait été conçue “juste pour lui”. C’est bateau, mais ça n’a jamais été aussi vrai.

Dernier point, bien identifier votre audience permettra aussi le bon choix de format et de style pour la vidéo. On ne s’adresse pas de la même manière à des 18-24 ans qu’à des décideurs B2B seniors.

Au-delà du ton, le format pourra aussi changer. Certaines cibles seront plus inspirées par du motion design, d’autres par une vidéo en prise de vue réelle. Identifiez le bon format pour connecter au mieux avec vos clients.

#5. Réfléchir à la diffusion avant qu’il ne soit trop tard

Qui vous cherchez à viser et comment la vidéo va être diffusée va avoir un impact sur son construction. Donc mieux vaut y réfléchir avant.

Quelques exemples :

Si vous êtes en B2B, des prospects avec lesquels vous êtes en relation depuis quelques semaines auront un niveau d’engagement plus importants.

Vous pouvez leur pousser des vidéos plus longues et plus spécifiques (étude de cas, pourquoi vous choisir, témoignage client, etc.) 

A l’inverse, sur une audience froide qui ne vous connait ni d’Eve ni d’Adam (en publicité, par exemple), il faudra aller droit au but. Adresser directement leurs besoins ou vos bénéfices et en quoi vous pouvez les aider.

La plateforme de diffusion aura aussi un impact. Facebook, YouTube, Instagram, LinkedIn… : chaque plateforme a ses standards (son désactivé par défaut ou non, 16/9, format 1:1, 9/16, etc.). Ça rentre en jeu dans la conception.

#6. Gagner la bataille de l’attention !

Pas besoin de vous convaincre, le temps et le niveau d’attention global a incroyablement baissé ces dernières années. (Spécial remerciement à ceux qui continuent de nous lire !)

Les vidéos n’échappent pas à ce phénomène.

Votre première mission : accrocher l’attention de votre audience dès le départ. Dès les 8 premières secondes. Avec une promesse ou de la curiosité qui les poussent à continuer de regarder la vidéo.

Sinon, vous êtes mal parti. Surtout sur les audiences “froides”.

Une fois que vous avez gagné cette première bataille, vous n’avez pas encore gagné la guerre. 

Il faut éviter que les gens se lassent. 

Pour ça, on peut jouer sur la forme (varier l’intonation de la voix-off, les angles de vues, les types de scènes, etc.).

Mais aussi et surtout sur le fond : créer un storytelling et une structure narrative qui garde l’attention du spectateur du début à la fin.

Dernier conseil : couper au maximum toutes les longueurs, redites ou propos inutiles. Même seulement 15 secondes d’une scène “faible” dans une bonne vidéo de 90 secondes pourra être super néfaste.